Saints ancêtres

De part plusieurs branches, je suis un descendant de plusieurs saintes et saints de l’Église catholique romaine :

  • Sainte Mathilde (ou Maud) de Ringelheim
  • Sainte Dode de Metz (épouse de saint Arnould)
  • Sainte Sigrade de Soissons
  • Sainte Itte (ou Itta) de Nivelles
  • Sainte Begge d’Andenne
  • Saint Arnould de Metz
  • Saint Clodoulf (ou Cloud) de Metz  (fils de saint Arnould)
  • Saint Liévin de Trèves
  • Sainte Clotilde des Burgondes (épouse du Roi Clovis, qui fut baptisé par saint Rémi).

Léon PAWLAK, footballeur professionnel

Léon PAWLAK est né à Recklinghausen (Allemagne) le 27 janvier 1906. Il est le fils de Thomas, né à Chwalkowicé en Pologne et de Margaretha LUCZAK, née à Slomczyn en Pologne.
Vers 1920, Léon arrive en France dans le Pas-de-Calais avec ses parents.
Le 13 novembre 1928, Léon est naturalisé Français ainsi que ses frères mais pas ses sœurs.
Le 8 juin 1929 à Flers-en-Escrebieux dans le Nord, Léon épouse PIEPCZYK Jozéfa (Joséphine) née à Osterfeld le 23 février 1910.
Joséphine est la fille d’Anton (Antoine) né à Mülhing en Autriche et de SZLAKHETKA Elisabeth née à Goluchow en Pologne.
De cette union sont nées 2 filles : Alina en 1929 à Flers-en-Escrebieux et décédée en décembre de la même année et Yvonne, en 1933 à Aubervilliers près de Paris (ma grand-mère).

En 1929, il part habiter à La Madeleine.
1933, il est domicilié à Aubervilliers et son père à Saint-Denis.
Dans la même année à Calais.
Vers 1937-38 à Cannes pendant 1 an plus ou moins.
Le 17 novembre 1932, la maman de Léon décède à Montigny-en-Gohelle dans le Pas-de-Calais.
Le 16 décembre 1936, le père de Léon décède à Paris dans le 14ème arrondissement.

Léon exerce quelques professions pendant sa vie telles que : garçon de magasin, manœuvre électricien, ajusteur, chaudronnier, et il finit comme retraité de la société H.K. Porter-France.
Mais pendant quelques années, Léon exerce la profession de footballeur professionnel.
Léon fit ses débuts au poste d’Inter à l’Iric Club Lillois puis passa au Red Star. Ce fut ensuite le R.C. Strasbourg qui l’accueillit et enfin le R.C. Cannes.
Puis il alla à Calais, où il dû rester sur la touche pendant quelques mois suite à une méchante blessure au pied.
De Calais, il partit à Strasbourg où il fit la tournée des Balkans en 1934-35(Autriche-Hongrie, Roumanie, Bosnie, Albanie, Bulgarie, Croatie, Grèce, Turquie, Italie.
C’est à Strasbourg, qu’il devient Champion de France.
En 1939, Léon arrête le foot professionnel et revient dans un plus petit club (Valenciennes) et 1940 à Jeumont où il fût nommé entraîneur mais pas longtemps car il fût mobilisé par l’Armée Française.

Pendant la guerre, Léon dû retourner en Allemagne pour travailler et faire vivre sa famille.
Il travaille à Berlin dans une usine de Siemens.
Pendant cette période qui durera presque 2 ans, il tombe amoureux d’une jeune secrétaire de l’usine, Gerda avec qui il vit une belle histoire d’amour.
Mais le temps du départ était déjà arrivé  et Léon devait rentrer en France pour retrouver sa femme et sa fille.
Ce qu’il ne savait pas, c’est que Gerda était tombée enceinte.
Quelques mois après son retour en France, Gerda écrivit une lettre à Léon pour lui dire qu’elle avait accouché d’un petit garçon qu’elle avait appelé Norbert.
Elle joint une photo du bébé à la lettre.
Mais ce n’est pas Léon qui lit la lettre en premier mais sa femme à qui il n’a jamais avoué qu’il avait eu une liaison avec une femme pendant qu’il était en Allemagne.
C’est là qu’une grosse dispute éclate en présence d’Yvonne qui est là et qui entend tout.
Sa maman dans un geste de fureur montre la photo du bébé à son frère et puis elle déchire la photo ainsi que la lettre devant Léon et Yvonne.

Léon fut capitaine de l’équipe de Jeumont – Marpent et actif arrière du vétéran club frontalier.
Après la guerre, il fût entraîneur de Boussois (Fr) et de Grand-Reng.

Léon décède à Valenciennes le 8 septembre 1977 à l’Hôpital.
Léon sera inhumé dans le cimetière de Marpent.

Jean CASTAIGNE

Dans un acte de baptême de l’un de ses enfants, à Binche en 1658, on dit qu’il s’est un ancien soldat du Comte de « Gratz ».

Une ferme à Estinnes porte le nom de « ferme du Cavalier » : elle est située à la limite entre Estinnes-au-Val et Estinnes-au-Mont, le long de l’Estinnes. Ce nom, une fois encore, viendrait d’un fait de guerre. Il est vrai qu’au XVIIe siècle, nos campagnes estinnoises furent fréquemment occupées par des troupes belligérantes, tantôt au service de la France, tantôt à la solde de l’Espagne, comme nous le montrent avec évidence les cartes du Chevalier de Beaurain, éditées après 1674.
Au cours de l’un ou l’autre affrontement entre ces deux partis, un chevalier Castaigne aurait été blessé. Recueilli dans la ferme, il s’y serait ancré, subjugué par la fille de la maison qu’il aurait par la suite épousée.
La ferme en question dans son état actuel, ne semble toutefois par dater de cette époque mais, en tous cas, l’anecdote qui vient d’être contée serait vraisemblablement à l’origine de son nom.

D’après quelques personnes, il serait peut-être de la ville de Bordeaux où il y a des centaines de Castaigne.
Il serait le fils d’un notaire : Pierre, qui a un fils Jean dont a perdu la trace à Bordeaux.
Peut-être mon Jean ?

Voilà une représentation de son trajet pour arriver à Estinnes-Au-Mont (approximatif)

Jean effectue peut-être ce trajet depuis Bordeaux vers 1645.
Mais on sait qu’il habitait déjà à Estinnes-Au-Mont en 1648, car il est parrain d’un enfant dans le même village.

Il ne reste plus beaucoup de porteur du nom à Estinnes, juste une dame.
Et dans le Hainaut non plus ! (moins de 15)

Gabriel ALTIDE

Gabriel est né à l’Hôpital de la Charité à Lyon le 9 mars 1850, il est le fils naturel de Louise ALTIDE, enfant trouvée dans le même Hôpital, le 22 mars 1826.
Gabriel est baptisé le même jour et il avait comme parrain Frère Sabot et Sœur Lambert, religieux de l’hôpital.
Gabriel fût abandonné par sa mère le lendemain de sa naissance.
Il fût placé chez François LYAUDET à Thoirette, arrondissement de Lons-Le-Saunier, le 16 mars 1850.
Le 1er mai 1852, Gabriel est placé chez Antoine MASSET à Vosbles, arrondissement de Lons-Le-Saunier.

Gabriel deviendra préposé des douanes dans le Nord.

Le 28 janvier 1879 à Lecelles (Nord), il épouse Marie Philomène MONTURY, née à Lecelles en 1856, fille de Jean-Baptiste, charron et de CLINQUART Nathalie, ménagère.
De cette union, il est né au moins 3 enfants : Jules (à Aix en 1880), Gaston, Nestor Gabriel.
Sa femme meurt le 5 août 1895 à Vieux-Condé.
Le 18 décembre 1897 à Vieux-Condé, il épouse Elise Marie COLMANT.
On sait que Gabriel est domicilié à Saint-Hilaire-Sur-Helpes en 1905 lors du mariage de son fils Jules.
Gabriel est déjà décédé avant 1932 (date de décès de son fils Jules où il était déjà décédé).

Donc, tous les ALTIDE de France (il n’y en a pas beaucoup) sont tous des descendants de Gabriel.

Cette année, grâce à Internet, j’ai retrouvé 2 cousins ALTIDE : Claude et William.

Merci aux Hôpitaux de Lyon qui m’ont envoyé les documents qu’ils possédaient sur Louise et Gabriel dans leurs archives.

Anton PIEPRZYK (ou PIEPCZYK)

Anton PIEPRZYK ou PIEPCZYK est né le 31 décembre 1885 à Mechlin (Pologne), fils de Jozef et de Marianne ZADIUSZCK/FADIEUSZCK.

Le 3 septembre 1906, à Osterfeld en Allemagne, Anton épouse SZLAKHETKA Élisabeth, née à Goluchow en Pologne. (voir photo de mariage ci-dessous).
De cette union sont nés 6 enfants (7, car un est mort avant la naissance avec sa maman) : Jozef vers 1906, Jakobe en 1908, Joséfa (Mon arrière grand-mère) en 1910, Élisabeth en 1911, Edmond vers 1913 et Victor en 1915.

Le 8 juin 1929, sa fille se marie avec Léon PAWLAK à Flers-en-Escrebieux dans le Nord, où Anton est présent. Il meurt accidentellement le 31 juillet 1929 à Courcelles-lès-Lens, avec son fils Jacob, dès suite d’un coup de grisou. Sa femme Elisabeth, est décédée un peu moins d’un an après son mari, le 2 juillet 1930.
Ma grand-mère m’a dit aussi qu’Elisabeth était morte pour n’avoir pu supporter le double deuil de son fils et de son mari, elle aurait été enceinte au moment du décès de son époux (à 41 ans !).